Prêt, pas prêt ?

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Rebonjour !

Je sais que vous êtes impatients de savoir comment s’est passé ma fameuse course à Ottawa le week-end dernier !! Non, sérieusement, depuis le mois dernier, je me dis que l’édito de juin sera facile à composer, car je parlerais de la dont belle réalisation tant attendue de mon objectif! J’étais bien confiante! Eh bien, je dois avouer un peu honteusement que j’ai plus ou moins envie de vous en parler aujourd’hui. J’ai cherché d’autres sujets, mais on aurait dit qu’ils me ramenaient tous à ça, bien malgré moi.

La fameuse course a été difficile, très difficile…

Pour faire une histoire courte, un petit pépin médical (rien de grave, je vous rassure) m’a empêché de m’entraîner les 3 dernières semaines avant ladite course. À mon grand bonheur, tout se replace et j’arrive à Ottawa la veille. Ce jour-là, un courriel de l’organisation de la course nous annonce que toute la programmation risque d’être modifiée, voire même annulée à cause des conditions météorologiques. On prévoit 31 degrés, 36 avec l’indice humidex (merci Humidex!), avec possibilité d’orages (il y a même eu une tornade à 25km de là!), et bien sûr un 5-10 mm de pluie pile dans nos heures de course. « Tsé », quand toutes les chances sont de ton bord ! Pas grave, on se prépare en conséquence, on s’hydrate au maximum toute la journée, on mange le plus intelligemment possible, on essaie de bien dormir, mais bien sûr, cerise sur le sundae, ma sœur qui court aussi le lendemain, a un vilain rhume depuis 5 jours et tousse comme je n’avais encore jamais entendu quelqu’un tousser !

On se retrouve finalement sur le fil de départ, on attend notre tour, le temps que les rangs plus rapides s’élancent, et environ 10 minutes avant notre départ, un torrent de pluie (le seul et unique de la journée bien sûr) se déclenche et nous inonde les souliers pendant 20 minutes ! Je ne vous niaise même pas, à cause de la pluie, mon téléphone bloque et ne me fournit plus mes infos de course, donc je cours à l’aveuglette, sans aucune idée de ma vitesse ou des distances. Bon! Je m’excuse, ce n’est clairement pas aussi court que je le voulais. Je vais donc arrêter ça ici en vous disant qu’après le 1/3 de ma course, j’ai déjà au moins 4 ampoules sur les pieds, je change donc ma façon de courir, j’ai mal partout, je passe près d’abandonner 3-4 fois, je pleure, je marche, je recours, je questionne sérieusement le pourquoi je suis en train de faire ça, je me retiens de vomir et …. !!! Je réussis miraculeusement à terminer (en courant en plus) avec de magnifiques photos en souvenir (les pires de ma vie!). Je suis fâchée. Fière mais surtout fâchée.

Tantôt, lorsque je cherchais d’autres sujets pour éviter de tourner le fer dans la plaie, je repensais juste à l’anecdote de mon père qui explique en conférence qu’on a souvent tendance à blâmer notre secteur d’activités, l’économie, notre territoire, la météo, etc., quand les affaires ne vont pas à notre goût. Il raconte qu’à l’époque où il avait une équipe de représentants sur la route, 2 de ceux-ci avaient échangé leur territoire. Le gars qui faisait 35k $ obtenait le territoire du gars qui faisait 50k $ et vice-versa. Après une vingtaine de mois, les chiffres s’étaient inversés, prouvant ainsi que le territoire n’était pas le problème. À tous ceux qui me donnent une excuse semblable, je leurs réponds la même chose que mon père ; que c’est à eux de s’adapter au marché et de le changer, non pas l’inverse.

Je repense à ma course depuis (surtout parce que mes cuisses grincent encore) et je vous détaille ici-même toutes les excuses possibles qui ont rendu cette course terrible (J’en aurais eu pour encore 2 pages Word), mais la vérité, c’est que je n’étais pas préparée. Je ne peux pas m’attendre à être prête au pire en évitant de m’entraîner dans les pires conditions. Ça a du sens! Même si ça me fâche!

Ceci étant dit, NON, je ne courrai pas plus sous la pluie et à -20. Pas encore du moins. Et je suis prête à accepter que les prochaines courses risquent d’être difficiles.

L’êtes-vous ?

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