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Entrevue avec Julie Marcoux : Vent de face
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Entrevue avec Julie Marcoux : Vent de face

Pour cette nouvelle entrevue, Guy Bourgeois, conférencier, formateur, motivateur et Président de Formax, reçoit Julie Marcoux, journaliste, cheffe d’antenne et conférencière chez Formax, pour partager son histoire de résilience et parler de sa conférence « Vent de face ».

ENTREVUE

Bonjour à vous, chers abonnés de l’infolettre de Formax. J’espère que vous allez bien aujourd’hui!
J’ai hâte de vous présenter mon invitée du mois. Évidemment, vous la voyez déjà, alors vous savez de qui on va parler. Mais je vous la présente quand même ! Journaliste depuis plus de 25 ans, cheffe d’antenne à TVA et LCN, et dans quelques mois, cheffe d’antenne principale pour TVA 18h.
Bonjour, Julie Marcoux!

Bonjour Guy.

Ça va bien?

Ça va très bien, merci.

Merci de nous accorder de ton temps. Je sais que tu es en pleine effervescence dans la salle de nouvelles, avec tout ce qui se passe chez nos voisins du Sud.

Ça va tellement vite ! En 25 ans d’expérience, je n’ai jamais vu l’actualité être aussi intense, aussi rapide. J’ai l’impression qu’on fait, j’ai envie de dire, deux journées en une avec l’administration Trump, tous les points de presse improvisés à droite et à gauche, et toutes les déclarations chocs venant du président Trump, ou de son vice-président, J.D. Vance. Ça va vite, mais là, je prends un moment pour vous autres!

C’est apprécié, merci beaucoup! Évidemment, bienvenue chez Formax. Tu fais des conférences dans notre équipe depuis peu. Moi, je suis curieux, et les gens vont être curieux aussi de savoir : qu’est-ce qui t’a donné envie de faire des conférences?

Bien, j’ai envie de te dire, Guy, que c’est le destin improbable d’une petite fille ordinaire. Il y en a qui pensent qu’il faut passer par les plus grands collèges, les plus grandes universités pour atteindre nos objectifs, qui parfois sont irréalistes.

Moi, j’ai envie de dire que non. Pour cheminer dans la vie, il n’y a pas un collège, il n’y a pas la meilleure université non plus qui peut nous apprendre ça. C’est vraiment notre expérience de vie. Et heureusement ou malheureusement, moi, j’ai été assez choyée dans mon enfance, dans mon adolescence aussi. Toutes les épreuves que j’ai vécues ont fait en sorte que j’ai pu me rendre là où je suis aujourd’hui. Puis, j’avais envie de le raconter sans aucune prétention. Peut-être pour inspirer d’autres personnes, peut-être pour dire aussi aux gens qui vivent des moments difficiles : « Lâchez pas! »

Parce que les vents contraires, ça arrive, et ça nous renforce aussi dans nos actions, notre personnalité, pour aller toujours plus loin. Donc, spontanément, et parce que tu es très persuasif aussi (rires), j’ai eu envie d’accepter. C’est comme si j’étais prête, après 25 ans de vie professionnelle.

Appelons ça du bon timing. Et écoute, tu parles de ton enfance, que tu as été choyée par la vie, mais en même temps, moi je le sais, tu as eu une enfance particulière. Souvent, quand on voit les gens à la télé, on se dit qu’ils sont un peu derrière un vernis. On se dit que ces gens-là sont parfaits, qu’ils ont la belle vie, etc. Mais qu’est-ce que les gens vont apprendre dans tes conférences?

Bien, ils vont apprendre que mes parents se sont séparés quand j’avais deux ans, je ne les ai jamais vus ensemble. Et puis ma mère, qui a vécu une enfance très difficile, a eu de gros problèmes d’alcool, de consommation, de cocaïne aussi. C’était les années 80, et elle s’est retrouvée toute seule avec moi. Mon père m’avait une semaine sur deux. C’était comme ça qu’on se partageait la garde à ce moment-là. Elle a fait son possible, mais ça a été très difficile, pour elle et pour moi. Mais sans le vouloir, elle m’a appris beaucoup de choses. Très rapidement, j’ai envie de dire qu’à 18 ans, j’avais déjà peut-être 50 épreuves à mon actif, alors il n’y a plus rien après ça qui nous fait peur.

À l’âge de 11 ans, j’ai dû aller vivre chez mon père parce que véritablement, ma mère n’était plus capable de s’occuper de moi. Il y a eu une grosse période aussi de mon enfance où c’était davantage moi qui m’occupais de ma mère, qui avait toujours gardé son emploi. Ma mère, c’est une véritable force de la nature, il faut le dire.

Je suis allé vivre avec mon père au début des années 90. Mon père est entrepreneur. Il y a eu la récession, puis une faillite importante chez nous. On était une famille recomposée, quatre enfants, donc ça n’a pas été évident. J’ai dû travailler très jeune, j’ai à peu près fait tous les jobs dans les Cantons-de-l’Est, et ça m’a permis aussi de me dire que je voulais vraiment étudier à l’université, car je voulais faire un travail que j’aime. Ce n’est pas vrai que je vais arriver au travail, puis que je vais aller punché comme j’ai fait, malheureusement, dans plusieurs emplois d’été ou emploi d’étudiante. Et j’ai perdu contact avec ma mère pendant un certain nombre d’années, mais je l’ai retrouvée quand j’ai eu mon garçon.

Oh! C’est récent quand même!

Oui, parce que j’ai eu mon garçon à 41 ans. J’ai 48 aujourd’hui. Si j’avais dû choisir ma mère, je n’aurais pas choisi la mère que j’ai. Mais si j’avais eu à choisir la grand-mère d’Alex, je l’aurais choisie, ma mère qui est extraordinaire avec mon fils et avec moi aussi. Il y a toujours une façon d’apprendre de nos erreurs aussi.

Donc, c’est une histoire de résilience, de pardon également, puis de regarder en avant, de rester positif malgré les épreuves qu’on a dû traverser.

Écoute, je suis certain que les gens qui regardent la vidéo en ce moment se disent : « Je ne savais pas ça ». C’est impressionnant ! Tu fais preuve d’une grande, grande résilience. Est-ce que c’est un peu pour ça que tu as appelé ta conférence Vent de face?

J’ai appelé ça Vent de face, effectivement, parce que je suis aussi une adepte du vélo. Alors, c’est un peu le vélo qui m’a sauvée à l’adolescence, parce que bon, je manquais beaucoup de confiance en moi, j’avais une très piètre estime de moi-même aussi, à cause de ce que j’avais vécu. J’ai commencé à faire du sport. J’habitais à Bromont à ce moment-là, et ça n’a pas été facile.

Mon fils me demandait : « Maman, la première course que tu as faite, tu es arrivée combien ? » Eh bien, je suis arrivée dernière. Je suis arrivée dernière et je m’étais dit : « Ça va bien aller, je suis en forme ». Ah, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne ! Il faut s’entraîner, il faut travailler fort. Mais j’avais quand même beaucoup aimé l’expérience. Donc, j’ai commencé à faire de la course, j’ai travaillé fort, je me suis entraînée, je suis devenue championne canadienne junior.

J’étais sur l’équipe canadienne, l’équipe du Québec senior aussi. Et le vent de face… Moi, je faisais beaucoup de vélo de montagne, mais je m’entraînais beaucoup à vélo de route. J’en fais encore aujourd’hui. Le vent de face, c’est quelque chose, mais dites-vous que quand on a un vent de face, il y a toujours un vent de dos qui arrive après.

C’est pour ça que j’ai voulu appeler ma conférence Vent de face. Ça aurait pu être Vent contraire aussi, mais je trouvais que Vent de face illustrait parfaitement le parcours qu’il définissait.

Tu donnes certainement envie aux gens de pouvoir t’entendre. Et on sait qu’on va apprendre de toi et de ton histoire de résilience, une histoire de défis. Mais aussi une histoire où on peut aller au bout de ses rêves et en sortir gagnant.
Bravo Julie, merci beaucoup de ton temps cet après-midi, et puis bonne chance avec les bulletins de nouvelles qui s’en viennent ! (rires) Et on va se souhaiter que du meilleur pour l’année 2025.

Merci beaucoup Guy.

Merci et à la prochaine!

En savoir plus sur Julie Marcoux et ses conférences : https://formax.qc.ca/portfolio/julie-marcoux-conferenciere/

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