Tout le monde cherche le bonheur. Vous, moi, votre voisin et tous ceux que vous connaissez. Toute notre vie est une quête vers le bonheur. D’ailleurs, tout le monde en parle. Il y a des livres sur le sujet, des conférences, des cours, des chansons, des religions, des weekends de ressourcement, des thérapies et j’en passe. Tous ceux qui l’ont trouvé tentent de nous convaincre que leur manière est la meilleure et qu’on devrait faire comme eux. La réalité, c’est qu’il n’y a pas de meilleures façons que d’autres d’y accéder et que toutes les recettes sont bonnes. L’important, c’est que ça marche. J’y apporte donc mon grain de sel.
Selon moi, le bonheur est dans le projet, ou encore dans LES projets. Qu’ils soient petits ou grands, vos projets vont vous injecter une dose, plus ou moins grande, de bonheur. Les projets ont ça de miraculeux, c’est qu’ils orientent nos pensées vers la réalisation de quelque chose.
L’humain est ainsi fait. Lorsqu’il est dans une routine de vie, sans nouveauté, sans défi, sans rien, il aura tendance à s’emmerder et à trouver que la « vie est plate ». Demandez à ceux qui ont eu des projets durant toute leur vie active et qui prennent leur retraite, ils finissent par ressentir un grand vide. Certains dépriment alors que d’autres se trouvent rapidement de nouveaux projets qui les occupent et les alimentent en « bonheur ».
Il n’y a pas qu’à la retraite où ce risque d’emmerdement se présente. Ça peut être après une période de travail intense ou à la fin d’une étape de vie. Les athlètes olympiques ou professionnels qui prennent leur retraite sportive ressentent ce vide. Les parents, lorsque leurs enfants quittent la maison, le ressentent aussi, etc.
Revenons à l’idée de projets. Autant dans ma vie personnelle, professionnelle et même de couple, c’est lorsque j’ai eu des projets que j’ai ressenti mes plus grands bonheurs. J’ai même découvert (c’est l’avantage de vieillir), que c’est pendant la période de réalisation du projet, bien plus que dans son aboutissement, que le bonheur est à son apogée. Comme le disait la Sagouine : C’est pas de l’avoir qui est plaisant. C’est de SAVOIR qu’on va l’avoir qui l’est. »
Par exemple, si vous rénovez une pièce de votre maison, vous verrez que c’est pendant le processus d’élaboration de votre rénovation que vous ressentirez cette passion intérieure. Oh! Il y aura bien un sentiment de satisfaction lorsque votre pièce sera rénovée, mais celui-ci s’estompera rapidement. C’est comme si votre cerveau vous disait: « Bon, c’est fait! Passons à autre chose maintenant! »
Vous traversez une période tortueuse? De la maladie? Des inquiétudes? Une perte d’emploi? Vous pensez qu’il est difficile de planifier des projets lorsqu’on traverse une période difficile? Vous avez raison, c’est plus difficile. Mais difficile ne veut pas dire impossible. Faut se mettre en mode « plus tard ». Plus tard, lorsque cette période sera terminée, car elle finira par finir un jour ou l’autre, que se passera-t-il plus tard? C’est pour ça qu’il faut penser maintenant à ce que vous espérez pour plus tard! C’est ÇA votre véritable défi.
L’été est arrivé. Avez-vous des projets de vacances? De repos? De rénovations? Que sais-je! Qu’est-ce qui vous allume? Qu’avez-vous envie? De suivre des cours de piano? De lire un nouveau roman? Tous les projets sont bons. Ils sont là pour vous apporter du bonheur.
Et cet automne, que se passera-t-il? Quels sont vos projets?
Cordialement,
Guy