Depuis toujours, le mot « chaîne » a été associé à l’esclavage. Nous avons tous en tête des images d’esclaves enchaînés, amaigris, souvent fouettés, qui peinent à faire une tâche inhumaine. Heureusement, l’esclavage est presque révolu aujourd’hui.
Pourtant, je vois chaque jour des gens qui portent des chaînes sur eux. Des chaînes invisibles, mais des chaînes quand même. Ces chaînes imaginaires sont à l’effigie de plusieurs malaises intérieurs. Ce sont celles de la peur ou de la honte; celles du doute, d’une enfance malheureuse ou d’un revers de fortune. Il y a plusieurs formes de chaînes que les gens tolèrent sur eux. Souvent, ce sont eux-même qui s’enchaînent avec. Ces chaînes prennent les thèmes du : Je suis né pour un petit pain! Je suis toujours malade! Je ne suis pas fait pour être vendeur! Je ne veux pas tel poste parce que je ne veux pas de trouble! J’ai peur de prendre l’avion, etc.
Parfois, ils sont tellement habitués d’être enchaînés ainsi, qu’ils ne savent pas qu’ils le sont. Ils sont ralentis et blessés par ces chaînes, mais pensent qu’ils sont malchanceux et que la vie ne les a pas choyés.
Tout comme vous, pendant longtemps, j’ai porté ce genre de chaînes. Elles m’empêchaient de m’épanouir pleinement. Un jour, à force de me culpabiliser parce que les choses ne se passaient pas assez vite à mon goût, j’ai pris conscience que c’est moi-même qui m’était enchaîné avec de fausses croyances.
J’ai donc enlevé mes chaînes. Non sans crainte, parce que j’avais déjà essayé de les enlever par le passé, mais sans succès. J’ai donc réessayé et réessayé encore et encore. Avec le temps, je me suis enfin libéré, je me suis remis à rêver et mes actions ne sont plus été entravées par mes chaînes imaginaires. Quelle délivrance!
Si vous portez de telles chaînes imaginaires, je vous en supplie, débarrassez-vous en tout de suite. Vous recommencerez à vivre pleinement.