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Entrevue avec Alex Sereno : Le secret des entrepreneurs
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Entrevue avec Alex Sereno : Le secret des entrepreneurs

Pour cette nouvelle entrevue, Guy Bourgeois, conférencier, formateur, motivateur et Président de Formax reçoit M. Alex Sereno, entraîneur de triathlon et de natation, co-fondateur de Café Barista et conférencier. Il nous partage le secret des entrepreneurs.

ENTREVUE

Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais sa marque, oui ! Vendu dans différentes boutiques et épiceries, Café Barista est aujourd’hui parmi les leaders de son industrie. Co-fondateur de cette entreprise québécoise, Alex Sereno est aussi entraîneur de haut niveau en triathlon et natation. Il a notamment entraîné deux athlètes olympiques.

Bonjours Alex ! Tu es peut-être l’un des rares entrepreneurs à porter deux chapeaux, c’est-à-dire être entraîneur d’athlètes et entrepreneur. En quoi le rôle d’entraîneur a pu complémenter ton rôle d’entrepreneur et vice-versa ?

C’est une bonne question et, je le dis tout le temps, je ne serais jamais devenu l’entraîneur que je suis si je n’avais pas été un entrepreneur et vice-versa. L’entrepreneuriat, c’est un sport de haut niveau. Pour pratiquer les deux métiers, il y a tellement de choses qui sont similaires entre les deux.

Par exemple, lorsqu’on a une entreprise, on doit se faire des plans stratégiques et identifier les objectifs que l’on veut atteindre. Dans le monde du sport de haut niveau, c’est le même principe, on doit se faire un plan d’entraînement, qu’on appelle une périodisation, en prévision d’un objectif. Dans le sport, ce plan d’entraînement va parfois se faire de façon quadriennale, par exemple dans le cas des Jeux Olympiques. Donc, si on a le privilège de travailler avec un athlète olympique, on va reculer dans le temps en fonction de l’objectif afin de développer un plan d’entraînement pour chacune des années précédentes.

Et en affaires, on parle de triennal ou quinquennal, mais la recette est la même !

C’est exactement pareil !

C’est la même chose, c’est la même énergie, etc. Tu as des objectifs à atteindre, tu vas vivre des échecs, tu vas te relever. Et, il faut que tu apprennes de tes échecs ! C’est le même principe.

C’est vrai que dans les deux mondes on vit des échecs, des obstacles et des défis, mais par exemple, dans le monde des affaires, on peut vivre des obstacles de type financier et de ralentissement des ventes, ce qu’on ne peut pas vivre dans le monde sportif. En quoi est-ce qu’il y a une similitude entre les rôles d’entrepreneur et d’entraîneur ?

Un échec, c’est un échec. En partant de cette prémisse-là, peu importe ce que tu fais dans la vie, il va falloir que tu apprennes de cet échec et que tu corriges. Dans le sport, par exemple avec un athlète, un échec, ça peut être une blessure.

La raison pourquoi j’apprécie tellement les Jeux Olympiques, c’est que c’est une fois aux quatre ans ! Et les gens ne réalisent pas à quel point c’est difficile, simplement par le fait qu’il faut vraiment que tu enlignes absolument tout au bon moment pour arriver à faire la sélection. Pour cette raison, c’est même aussi difficile si pas plus, de faire la sélection que les Jeux Olympiques mêmes !

Il peut s’en passer des choses dans ces quatre ans là ! Les trois premières années peuvent super bien se dérouler et à la quatrième, l’athlète se blesse et il devient difficile de récupérer dans les temps.

C’est sensiblement la même chose en affaires. Parfois, une entreprise est dans une lancée où tout va bien et décide de lancer un nouveau produit ou une nouvelle campagne et c’est là que survient l’échec. OK. On retourne à la table à dessin et on regarde qu’est-ce qu’on peut corriger et comment est-ce qu’on peut passer par-dessus et même devenir meilleur grâce à cet échec.

Très personnellement, c’est aussi une question d’équilibre. J’avais besoin de maintenir ces deux passions-là, parce que j’ai du mal à rester dans un domaine. Et souvent, lorsque ça ne va pas bien dans ton domaine, tu restes pris dedans et tu as du mal à prendre du recul. Alors, que de faire ces deux métiers, ça m’oblige à le faire.

Par exemple, si ça ne va pas bien dans un projet d’affaires quelconque, je vais coacher et quand je reviens, c’est là que je trouve des solutions. 

C’est une façon de déconnecter et ça nourrit, veut, veut pas, notre hyperactivité ! Les entrepreneurs, ont du mal à arrêter ! (rires) En conclusion, si tu avais 3 conseils à donner aux entrepreneurs qui débutent, peu importe le domaine, quels seraient-ils ?

Premièrement, ça prend un certain équilibre. Pour nous et notre famille, on doit être capable de décrocher. Pour moi, c’est via le sport et le coaching.

La portion qui pour moi est la plus importante, est de se faire un plan. On a des objectifs et on veut les atteindre. Que doit-on faire pour y arriver ? Avec un plan, on est plus engagé dans l’atteinte de nos objectifs.

Mon dernier, c’est un classique ! L’entrepreneuriat, c’est toute une « game » de résilience. L’entrepreneuriat et le sport de haut niveau doivent être vus comme des marathons. Il faut être prêt à s’investir à long terme. Il n’y aura pas de gains rapides. C’est un travail de fondation sur lequel il faut être résilient et bâtir.

Honnêtement Alex, je pense que la vie en général, c’est un travail à long terme ! Sur ces belles paroles, espérons qu’il y aura des athlètes qui auront envie de devenir entrepreneur et des entrepreneurs qui voudront devenir athlètes. Dans tous les cas, je pense que tu auras touché des gens. Merci beaucoup Alex pour ton partage !

Merci et bon succès !

En savoir plus sur Alex Sereno et ses conférences : https://formax.qc.ca/portfolio/alex-sereno-conferencier/

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