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Entrevue avec Geneviève Grandbois : Vaincre son stress
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Entrevue avec Geneviève Grandbois : Vaincre son stress

Pour cette nouvelle entrevue, Guy Bourgeois, conférencier, formateur, motivateur et Président de Formax, reçoit Geneviève Grandbois, chocolatière, entrepreneure et nouvelle conférencière chez Formax. Elle nous partager ses conseils pour vaincre son stress.

ENTREVUE

Aujourd’hui, on accueille quelqu’un que vous connaissez probablement, du moins son nom, de par ses produits : Geneviève Grandbois, chocolatière !

Bonjours Geneviève, être chocolatière, c’est quelque chose !

Bonjour Guy. En effet, chocolatière ce n’est pas un métier qui était connu, ni même une option de métier il y a si peu de temps encore.

Évidemment, tu es une entrepreneure, depuis ton tout jeune âge, avec différents types d’entreprises. Tu as donc eu des défis à relever. Lancer des projets, ça amène du stress et de l’anxiété. Que peux-tu nous dire par rapport à ça ? Je sais que tu en as vécu et que tu t’es donné une mission. Alors, parle-nous-en !

Je dirais que j’ai connu le stress pour la première fois quand j’ai démarré ma première entreprise à 22 ans. Ma première VRAI entreprise. À 8 ans, je faisais des petites entreprises avec mes amis, mais elles n’étaient pas incorporées (rires). À 22 ans, c’était plus sérieux. J’avais une vraie entreprise, il y avait des enjeux et c’était stressant.

À cette époque-là, je me souviens que mon chum qui m’avait connue, on avait joué une scène de théâtre ensemble  parce que je travaillais comme comédienne à ce moment-là –, me voyait devenir autre chose et me demandait : « Voyons, qu’est-ce qui t’arrive ? Qu’est-ce qui se passe ? C’est drôle ton choix de vie. » On était très jeunes quand on s’est connu. Et moi, je lui disais : « Oui, je sais, mais j’adore tellement ça ! Je carbure au stress ! » C’était très naïf, n’est-ce pas à 22 ans ? J’avais beaucoup de drive et d’énergie et surtout, j’aimais ça. J’aimais cette nouvelle vie ; de décider, d’entreprendre, de ne pas attendre d’être choisie (comme comédienne). Décider mes projets et les faire ! Je trippais !

Au fil des années, avec deux enfants qui se sont intégrés dans ma vie – la première qui est arrivée 6 mois après l’ouverture de ma première chocolaterie – ce que je trouvais bien excitant, ce qui me drivait c’était de réaliser beaucoup de choses et même de réaliser des choses qu’on pense impossibles.

Il y a de la drive et il y a de la réalisation de soi ! De se dire « Je l’ai fait ! » C’est ce qui drive ceux qui veulent gravir l’Everest ou gagner une médaille olympique. Mais toi, ça t’a amené à réfléchir différemment ?

Oui ! Ça m’a amené à me pousser très très loin, parce que j’adorais repousser les limites du possible. Mais, je n’avais pas réalisé que je repoussais mes propres limites en même temps. Et, à un moment donné, c’était rendu tellement avancé que je n’avais plus de plaisir dans ma vie.

J’avais tout bâti comme je le voulais, j’avais une belle équipe, des beaux projets, tout ce que j’aimais. Mes beaux enfants, un beau milieu de vie… mais je n’étais pas bien dans ma vie.

Et là, j’ai commencé à me questionner beaucoup. Et j’ai découvert que c’était le stress et surtout le rythme dans lequel je me faisais vivre. Je trouvais ça très excitant de partir le matin. J’avais une heure et demie de route à faire pour aller au bureau avec une liste incroyable de choses à faire pour finalement arriver au bureau et avoir déjà fait comme une demi-journée.

Haha. La fameuse to-do list d’entrepreneur!

Exactement, je me sentais très bonne ! Et les gens me disaient : « Je ne sais pas comment tu fais pour vivre ça. Tu es à Bromont et tu travailles à Montréal ! »

Je me trouvais bonne, mais finalement, je dépassais mes limites et je ne savais pas tellement comment faire pour prendre soin de moi.

Et, quand tu t’es aperçu de ça, probablement que ça t’a amené à réaliser des choses. Qu’est-ce que tu as dû faire pour redresser la situation ? Quelles ont été tes solutions ?

Mes solutions sont arrivées un peu brutalement parce que j’avais trop une tête de cochon. J’étais entêtée à vouloir continuer même si tout à l’intérieur de moi me disait de ralentir. Mais, je ne savais pas comment, je n’avais pas le goût ou je craignais de ne pas arriver à faire tout ce que je voulais. Donc, j’ai foncé dans le mur ! Ça a été ça ma première solution.

En fait, j’ai eu un gros accident de voiture. J’ai été invalide. Et là, je ne pouvais plus faire rien d’autre que de me reposer et de ralentir. Même si je ne savais pas comment, j’ai appris.

Tu n’as pas eu le choix de réfléchir et de t’arrêter.

Moi, Guy, je ne l’ai pas fait par sagesse. Je ne l’ai pas fait par inspiration. Je l’ai fait par l’expérience brutale, parce que j’étais trop entêtée. Mais, mon intention à travers mes partages, mes conférences, mes retraites, mes cours, peu importe, ce que je souhaite c’est d’offrir un chemin plus doux.

Même par tes produits !

Oui ! C’est exactement ça. C’était ma mission d’entreprise depuis déjà un bon 10-15 ans : adoucir la vie des gens à travers mes chocolats. Et je me rends compte que c’est encore ça que je veux faire à travers tout le reste, à travers tous mes services.

Alors, j’ai trouvé plein d’outils. Je pense que chacun peut se créer un style de vie qui leur convient, qui est personnalisable. Moi, j’ai trouvé MA recette, Ma formule : être assez attentif par rapport au rythme.

Parfois on accélère et c’est parfait. Et à d’autres moments, il faut prendre du recul. Maintenant, je m’offre ça. Je sais que de faire ça, c’est un investissement payant. Ça c’est mon premier truc.

C’est étonnant comme les choses se font quand même et voir parfois mieux. Je courrais plus vite, mais je ne faisais pas nécessairement ce qui était important pour moi. Je faisais beaucoup de choses, ça c’est vrai. Mais les objectifs importants qu’on se donne en début d’année dans notre plan stratégique n’étaient pas toujours atteints. Ils étaient souvent noyés à travers toutes les petites choses. Alors, prendre mon temps ça me permet de réaliser mes objectifs les plus importants.

Et après, il y a toutes sortes d’outils. Par exemple, la cohérence cardiaque. Pour moi, ça c’est un outil de base que j’utilise jour après jour. Je l’ai même utilisé juste avant notre rencontre. Ça me permet de me recentrer, c’est facile, ça ne coûte rien, ça prend cinq minutes. C’est d’une simplicité extraordinaire.

Pour aller un peu plus loin, je fais aussi de la méditation. Ça me permet d’avoir une zone tampon entre ce qui arrive de l’extérieur et mes réactions.

Ça te permet de te ramener à l’essentiel, à toi-même et à goûter aux plaisirs de la vie.

Tellement. C’est vraiment ça mon constat. Une fois que le stress a diminué, le rythme est devenu harmonieux et plus raisonnable, c’est savoureux !

Écoute Geneviève, tu me fais réfléchir un peu, mais tu me donnes surtout envie d’en savoir plus. Alors, évidemment, les gens sauront comment faire pour en savoir plus au formax.ca. Merci beaucoup pour ton partage, merci pour ce que tu es ! Désolé que tu l’aie appris à la dure, mais au moins tu l’as appris (rires) !

Merci et bon succès !

En savoir plus sur Geneviève Grandbois et ses conférences : https://formax.qc.ca/portfolio/genevieve-grandbois-conferenciere/

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