Je ne sais pas si vous en avez entendu parlé (sait-on jamais), mais nous devrons aller voter dans quelques semaines. Ce faisant, ces temps-ci, on voit des pancartes sur les poteaux, des dépliants se retrouvent dans notre boîte aux lettres, les bulletins de nouvelles nous parlent des faits saillants du jour pour chaque parti et peut-être que vous serez visité dans le porte-à-porte d’un ou plusieurs des candidats de votre circonscription.
Peu importe le parti ou la région, les candidats veulent « se vendre » à vous pour que vous les élisiez. C’est normal. Que vous preniez pour un parti ou un autre, ou que vous alliez voter ou non, ce n’est pas le propos de mon texte. C’est plutôt le fait que les candidats doivent « se vendre » qui est le fil conducteur de mon article.
Tout le monde doit se vendre. Que ce soit pour être élu, pour se trouver un emploi ou au contraire se trouver des employés, pour obtenir un prêt ou même pour trouver l’âme soeur.
Je le dis depuis toujours. Tout est de la vente et la vente est dans tout! La publicité que vous voyez à la télé ou sur Facebook, l’entrevue donnée par l’humoriste à la radio, le policier qui vous dit de rouler moins vite la prochaine fois, le médecin qui vous suggère de perdre du poids pour diminuer votre pression, et même vous qui dîtes à vos enfants de manger plus de légumes; tout ça, c’est de la vente. De la vente d’idées, de personnes, de comportements et d’attitudes, etc.
Revenons à mon titre. Et si vous vous présentiez aux élections, que feriez-vous pour vous vendre?
Voici quelques sujets sur lesquels vous devriez vous interroger:
Quelles sont les qualités que vous pourriez mettre en valeur? Quelle est l’expérience que vous avez? Quelle est la vision de ce que vous voulez apporter aux autres? Quelles sont vos valeurs humaines? Quels arguments mettriez-vous de l’avant? Comment feriez-vous pour séduire l’électorat? Quelles stratégies prendriez-vous pour rejoindre le plus de gens possible? Combien de temps investiriez-vous pour maximiser vos chances d’être élu? De quoi les gens bénéficieraient en vous élisant? Qu’allez-vous leur promettre? Sur quoi allez-vous vous engager? Etc.
Ça fait beaucoup de questions, je sais. Je sais aussi qu’il est fort probable que vous ne vous présentiez pas aux élections du 1er octobre, mais peu importe le domaine dans lequel vous oeuvrez, lorsque vous aurez à vous « vendre » ou « ‘vendre votre point de vue », vous aurez à vous poser les mêmes questions parce que vos interlocuteurs, eux, vont vous les poser.
Bonnes élections et bonnes ventes!