Est-ce que tu t’ennuies un peu de ça, de l’action, de jouer dans une équipe?
– Oui, bien la question qu’on me pose souvent, c’est : « Est-ce que le sport te manque? »
La dépense d’énergie, me battre tous les jours, pousser mon corps à ses limites… non. Mais la camaraderie, la fraternité, les échanges du quotidien, oui. Parce que tu développes des amitiés, des connexions avec tes coéquipiers, les entraîneurs, le personnel médical. Et il y a aussi le compétiteur en moi.
Je fais encore du sport ici et là pour garder la forme, mais le compétiteur en moi a besoin de défis : me dépasser, atteindre un objectif, trouver comment y arriver. Parfois, ça me manque. Quand arrivent les fins de saison, les séries éliminatoires, je me dis : « J’aimerais donc ça être dans le vestiaire, vivre ces moments, pousser le groupe, me pousser moi-même pour atteindre les objectifs et être au meilleur de moi. »
Écoute, c’est passionnant de t’entendre. Pour terminer, parlons de la Coupe du monde 2026. De quelle façon vas-tu être impliqué?
– Ah bien oui! La Coupe du monde, c’est le plus grand événement sportif qui va se dérouler sur le sol canadien, américain et mexicain, puisque ce sera la première fois qu’elle sera organisée dans trois pays.
Avec RDS, on va couvrir le tournoi. Cette fois, ce sera 48 pays au lieu de 32, donc 104 matchs à suivre!
Moi, je serai analyste tout au long de ce mois où la planète entière aura les yeux rivés sur le Canada, les États-Unis et le Mexique. Je couvrirai surtout le parcours du Canada et une partie de la compétition. Je ne ferai pas les 104 matchs — ce serait un marathon impossible! — mais il y en aura beaucoup à couvrir. Ce sera un tournoi à découvrir, avec un soccer en pleine effervescence ici au Québec et au Canada.
La dernière Coupe du monde disputée en Amérique du Nord remonte à 1994, et elle se déroulait uniquement aux États-Unis. Cette fois, le tournoi s’étendra sur trois pays. Ce sera incroyable de voir l’engouement que cela va susciter.
Malheureusement, les matchs au Canada auront lieu seulement à Toronto et Vancouver, mais on va quand même pouvoir suivre l’équipe canadienne — et bien sûr, le reste de la compétition avec le Brésil, la France, l’Espagne, l’Argentine… et pourquoi pas un certain Lionel Messi! Il n’a pas encore confirmé sa présence, mais ce pourrait bien être sa dernière Coupe du monde.
Comme tu dis, Patrice, il va y avoir une grande frénésie! Merci infiniment d’avoir partagé ton quotidien et ta passion du sport et du soccer. On te revoit à la télé, on t’entend à la radio, sur les réseaux sociaux et bien sûr, en conférence!
– Merci Guy! Et oui, on se revoit en conférence, et ne manquez pas ça : en 2026, il va y avoir du soccer à revendre!